17 jours, 17 voyages

 A Madagascar, avec les distances, chaque jour est un voyage différent. Des plateaux aux plaines et au littoral, du nord fertile au sud aride - 4 jours de pluie par an - nous avons vécu un hiver (hémisphère sud oblige) clément et passionnant.

Certains voyageurs sont venus 5 fois à Madagascar sans refaire 2 fois le même parcours.

La Grande Ile fait 1,5 fois la France, et possède des richesses humaines et naturelles exceptionnelles. Elle a beaucoup de choses à nous apprendre.

Baobab amoureux + Chrys danseur

 Le baobab amoureux est en fait un seul arbre, dont l'un des noeuds a donné naissance à un véritable 2ème tronc, enlacé autour du premier.

Julie :
"Notre chauffeur fait le foufou . On danse à la façon Malgache ça bouge le popotin .
Mais il rigole quand même !"

Repiquage du riz

 Dans la région fertile de Morondava, on fait 3 récoltes de riz par an. Le travail de la terre se fait avec les zébus et le repiquage à la main.

Morondava - l'allée des Baobabs

 Et voilà la fameuse allée des Baobabs de Morondava. C'était le but de notre remontée depuis Tulear sur la côte ouest. Au final, nous aurons parcouru 2000 km en 4x4, dont 600 km de piste.

La récompense est là, millénaire. Quand le soleil se couche sur ces immense baobabs, c'est l'éternité qui s'installe.

Ainsi se termine notre séjour sur l'ouest de Madagascar. Demain nous prenons notre dernier vol pour Tananarive la capitale, pour repartir pour Paris lundi.

Des images pleins la tête.

Allée des Baobabs - journée

L'allée des baobabs de Morondava dans l'après-midi.

Le cargo malgache

La boutre est à la pirogue ce que le paquebot est à la barque.

Entièrement construites en bois et à la main, propulsées à la voile, elles sont un maillon essentiel dans l’économie locale. Quand la pêche se fait en pirogue, tous les transports se font en boutre.

En mer les coques souffrent. Les jointures de réparation sont des lambeaux de couvertures appliquées au marteau et au burin !

Arcachon sur Mozambique

A Belo à marée basse, l’océan se retire donc à plusieurs kilomètres. La marée laisse d’immenses bancs de sable, des petites piscines chaudes, et des chenaux aux courants rythmés par les phases montantes et descendantes.

On se croirait sur le bassin d’Arcachon. En plus grand, et avec des pinasses un peu spéciales.